Protéines d’origine végétale pour des repas adaptés aux reins 

Soumis par Karen Sevong MScFN RD CDE

Les avantages d’inclure plus de protéines d’origine végétale dans vos choix alimentaires quotidiens sont nombreux. C’est une excellente façon d’augmenter la consommation de fibres, de réguler le transit intestinal, de surveiller sa glycémie et sa santé cardiaque. Les directives mises à jour de l’initiative de qualité relative aux conséquences des maladies du rein (KDOQI) de la National Kidney Foundation américaine soulignent un nombre croissant de preuves scientifiques en faveur d’une augmentation des protéines végétales en cas de maladie rénale.

Cela peut toutefois s’avérer problématique pour les personnes atteintes d’une maladie rénale, et on doit tenir compte de certains éléments :

  1. Il est essentiel de connaître vos besoins en protéines, potassium et phosphore.
  2. En matière de protéines, les recommandations varient selon les différents stades de la maladie rénale et d’autres pathologies. La question à se poser est « Quelle est la meilleure façon d’inclure des protéines d’origine végétale qui répondent aux besoins en protéines, potassium et phosphore ? » 
  3. Un.e nutritionniste peut vous aider à déterminer les quantités appropriées à vos besoins et vous suggérer une variété de sources à inclure.

Voici quelques conseils à retenir pour inclure des choix de protéines d’origine végétale dans vos repas :

1.   Lire les étiquettes : teneur en potassium, sodium et phosphore des produits préparés végétaliens ou végétariens (p. ex. hamburgers Beyond Meat™ , hot-dogs au tofu et légumes hachés) ou autres produits de soya en conserve ou surgelés.

  • Méfiez-vous des mélanges d’assaisonnements contenant des additifs de sodium, de potassium et de phosphate. 

2.   Varier les sources, la fréquence et la taille des portions de protéines végétales :

  • Sources à base de soya : tofu, protéines végétales texturées (PVT), tempeh, seitan, fèves de soya, edamames et boissons de soya.
  • Autres sources : légumineuses/haricots et pois (notamment pois chiches, pois cassés), noix, quinoa, couscous, orge, boulghour, graines de lin moulues et cœurs de chanvre ont des teneurs variables en protéines, potassium et phosphore. 

Nous vous recommandons de considérer la taille des portions selon les restrictions propres à chacun et de consulter un.e nutritionniste, un.e néphrologue et votre équipe soignante.

Suivez ce lien vers la fiche d’information sur les options de protéines d’origine végétale pour plus de références.