Comment s’en sortir dans une banque alimentaire en temps de COVID-19

a bag and samples of staple foods

Au Canada, chaque mois, plus d’un million de personnes se tournent vers les banques alimentaires, et on s’attend à une augmentation accrue des besoins en raison de la pandémie de COVID-19. Les pertes d’emplois s’élèvent à près de 3 millions au cours des deux derniers mois, et des millions de personnes ont vu leurs heures de travail diminuer considérablement. Le taux de chômage atteint des sommets sans précédents. Parallèlement, l’impact de cette pandémie sur les activités des banques alimentaires entraîne de nouveaux défis. Un accroissement des demandes, les exigences de la distanciation sociale et une baisse de moitié des dons d’aliments rendent leur travail très difficile. Les banques alimentaires trouvent pourtant des façons novatrices de répondre aux besoins et ajustent leurs procédures pour assurer la sécurité des clients, du personnel et des bénévoles.

Tout le monde s’adapte aux ravages de ce virus dévastateur dans notre vie quotidienne et nos habitudes. De nombreux Canadiens et Canadiennes auront sans doute besoin pour la première fois de l’aide d’une banque alimentaire. Pour n’importe qui, cela peut déjà s’avérer difficile – mais ça l’est encore plus pour ceux et celles qui suivent un régime adapté à leurs fonctions rénales.

Si vous décidez de recourir à une banque alimentaire, vous allez peut-être trouver difficile de faire des choix parfaits en matière d’aliments convenant à votre régime. Dans certains cas, vous n’aurez même pas de choix du tout, puisque bien des banques alimentaires ne fournissent que des paniers de provisions préparés d’avance. Pour tirer le meilleur parti des choix disponibles, gardez ces quelques suggestions à l’esprit, si vous vous rendez dans une banque alimentaire :

  • Contactez votre banque alimentaire pour savoir si elle propose un programme pour l’insuffisance rénale.
  • Pour les aliments en conserve, optez pour ceux qui contiennent moins de 10 % de l’apport quotidien recommandé en sodium, ou rincez-les abondamment avant de les consommer.
  • Évitez les produits avec des additifs phosphatés. Méfiez-vous des produits transformés ou en poudre. Consultez la liste des ingrédients et évitez les produits contenant du « phosphate » ou de « l’acide phosphorique ».
  • Après votre visite à la banque alimentaire, planifiez vos repas et vos collations afin de vous assurer de bien manger et d’économiser de l’argent.
  • Préparez vos plats en plus grande quantité et utilisez les restes pour le lendemain ou congelez-les pour les consommer les jours où vous ne pourrez pas cuisiner.
  • Préparez seulement les légumes dont vous aurez besoin et utilisez les restes pour faire des soupes ou des plats mitonnés.
  • Utilisez les restes de viande et les os de poulet pour faire des bouillons de soupes.
  • Faites pousser vous-même vos herbes telles que le romarin et le thym pour ajouter de la saveur à vos plats et, si vous avez de l’espace, faites pousser vos propres légumes, tels que des salades, des concombres et des courgettes.
  • Si vous le pouvez, optez pour des fruits et des légumes à faible teneur en potassium comme les pommes, les petits fruits, les ananas, les brocolis, les choux-fleurs et le maïs.
  • Informez-vous auprès du travailleur social de votre clinique de dialyse ou du nutritionniste sur d’autres ressources pouvant être disponibles dans votre quartier ou région.  
  • La Fondation du rein offre une aide financière à court terme de dernier recours. Parlez-en au travailleur social en néphrologie sur la façon d’en faire la demande.

Pour d’autres informations sur la façon de tirer parti au mieux d’un banque alimentaire, consultez notre feuillet de renseignements ici.